La Douma d'État a approuvé en première lecture des amendements au Code pénal visant à durcir les sanctions pour conduite en état d'ivresse.


Lors d'une réunion le 25 mai, la Douma d'État a adopté en première lecture des amendements au Code pénal visant à durcir les sanctions pour conduite en état d'ivresse. C'est ce que rapporte TASS.
Nous parlons d'amendements à l'art. préparé par le ministère de l'Intérieur. 264.1 du Code pénal, qui prévoit des sanctions pour les conducteurs précédemment punis pour conduite en état d'ivresse (ou refus de se soumettre à un examen médical) en vertu du Code des infractions administratives (CAO) et ayant le statut de « sujet à sanction administrative ».
La loi actuelle stipule que si un tel conducteur est à nouveau surpris en état d’ivresse dans l’année, il encourt une responsabilité pénale. Le tribunal peut imposer une amende de 200 à 300 000 roubles, envoyer le contrevenant en prison jusqu'à deux ans ou lui imposer une autre peine. Les amendements proposent d’introduire des sanctions plus sévères pour les personnes précédemment condamnées en vertu de l’art. 264.1. Il s'agit d'une amende pouvant aller jusqu'à 500 000 roubles, de travaux correctionnels pouvant aller jusqu'à deux ans, de travaux forcés pouvant aller jusqu'à trois ans et d'une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à trois ans.
La nécessité de ces modifications a été expliquée par le ministère de l'Intérieur par le fait que dans la version actuelle de l'art. L'article 264.1, apparu au Code criminel en 2014, ne contribue pas à la lutte contre l'alcool au volant. Ainsi, parmi toutes les personnes punies en vertu de cette loi en 2020, 20 % ont été à nouveau condamnées en vertu de cette loi (en 2018 - 10 %, en 2019 - 15 %). En Oudmourtie, ce chiffre était de 49 %, et dans la région de Mourmansk de 30 %. Dans la région de Kaliningrad, le conducteur a été condamné à quatre reprises en vertu de cet article.
L'avocat et défenseur du mouvement pour la liberté de choix, Sergueï Radko, a qualifié les amendements proposés par le ministère de l'Intérieur de « renforcement conditionnel », notant que les tribunaux ne pourront pas condamner à l'arrestation les personnes condamnées pour la première fois en vertu de l'article 100. 264.1, car actuellement les crimes visés par cet article sont classés comme des crimes mineurs. Radko a noté que le ministère de l'Intérieur a proposé d'augmenter les crimes visés à l'art. 264.1 du Code criminel à la catégorie de gravité moyenne, ce qui aurait pu « libérer les mains des juges », mais cette idée a été abandonnée.
La nouvelle version du Code des infractions administratives, en cours d'élaboration par le ministère de la Justice, prévoit également des modifications des sanctions en cas de conduite en état d'ivresse. Le projet de document prévoit notamment l'introduction d'une caution de 30 000 roubles pour une voiture saisie à un conducteur ivre et, dans certains cas, la confiscation du véhicule sans droit de restitution.
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