Fiat Panda, Renault Twingo, Volkswagen ID.1… Ces petites voitures électriques très attendues

Si Fiat vient de lancer sa nouvelle "Grande Panda" avec une version 100% électrique, la marque italienne prépare aussi la succession de la Panda actuelle, plus compacte.

Si elle a bien sûr connu différentes évolutions, cette Fiat Panda de troisième génération a commencé sa carrière il y a bien longtemps, en 2012. Toujours incontournable dans la gamme de la marque italienne, sa fin de production à l'usine de Pomigliano, près de Naples, a été repoussée de nombreuses fois, pour 2026, puis pour 2027 et désormais jusqu'en 2030.

Stellantis préparerait donc désormais sa succession, avec une très attendue quatrième génération déclinée en électrique, note le site Automobile Propre. Elle arriverait ainsi un an après la prochaine Fiat 500 et pourrait reprendre le style de la Grande Panda, version modernisée du design de la première Panda signé Giugiaro.

Car depuis la disparition du duo Peugeot iOn et Citroën C-Zéro (sur une base de Mitsubishi i-Miev) en 2020, il n'existe plus vraiment de (très) petites voitures électriques, sous les 3,50 mètres.

Parmi les plus petits formats, on peut citer les Dacia Spring (3,73 mètres) ou la Leapmotor T03 (3,62 mètres), depuis l'arrêt de la Renault Twingo l'an dernier. Sinon il faut se tourner vers des quadricycles sans permis, Citroën AMI/Fiat Topolino, ou avec permis pour les Mobilize Duo et Microlino.

Mais la petite grenouille de Renault va justement faire son grand retour très bientôt, en reprenant justement la bouille de batracien de la première génération, comme on a pu le voir sur le concept dévoilé fin 2023.

L'idée sera justement de proposer un format encore plus compact que la dernière R5, qui sera bientôt lancée dans une version sous les 25.000 euros, hors bonus.

Pour réduire encore plus les coûts, Renault a évoqué un délai de conception accéléré en Chine de moins de deux ans. Le modèle sera ensuite produit en Slovénie, avec un coût du travail plus faible qu'en France, où est produite la R5, mais en étant ainsi éligible au bonus écologique, réservé sauf très rares exceptions, aux voitures fabriquées en Europe. De quoi permettre d'annoncer un prix sous les 20.000 euros, hors subvention.

On devrait en savoir plus en fin d'année, avec la présentation du modèle de série et une commercialisation attendue pour 2026.

Un bonus écologique dont devrait aussi de nouveau profiter la future Dacia Spring. Ce modèle produit en Chine avait connu un joli succès à partir de 2021. Mais la perte de cette subvention depuis l'an dernier a fait plonger ses ventes, malgré les efforts de Renault pour la moderniser. Elle reste pourtant la voiture électrique neuve la moins chère actuellement, à partir de 16.900 euros, mais avec des performances (autonomie et puissance moteur surtout) trop limitées face à ses concurrents.

Mais une deuxième génération de la Dacia Spring va être lancée dans la foulée de la Twingo, a annoncé cette semaine le patron de Renault Luca de Meo. Elle reprendra la formule de conception accélérée en Chine et production en Slovénie, comme la Twingo, mais avec un objectif prix plus ambitieux, sous les 18.000 euros.

Dans ce grand retour des voitures électriques petit format, on attend aussi la Volkswagen ID.1, qui sera plus compacte que la prochaine ID.2 prévue pour 2026 qui vise d'être sous les 25.000 euros, comme la R5.

Cette Polo électrique sera en effet suivie d'un modèle plus proche d'une Volkswagen Up en 2027 et que la marque allemande a annoncé sous les 20.000 euros.

Enfin, du côté de Kia, on pourrait voir arriver une Kia EV1 pour succéder à la petite Picanto. De quoi compléter sa gamme en cours de recomposition sur l'électrique, après le SUV EV3 lancé l'an dernier et la future EV2 prévue pour 2026 à moins de 30.000 euros sous la forme d'un mini-SUV.

Si l'EV1 n'a pas encore été confirmé, le patron de Kia vient de déclarer au magazine Autocar qu'il serait difficile de proposer un modèle de ce type à 20.000 euros avant la fin de la décenie.